Day 3 – part 2, the Cocktail & Reception Dinner

Voici donc les dernier acte de ce mariage particulier. En Suisse on dirait l’apéro et le repas. En Italie et pour ce mariage, c’est un peu plus smart.

Le cocktail se déroule dans les jardins de la Villa Corsini où nous sommes retournés après un petit arrêt à l’hôtel afin de commencer nos valises. En effet demain, nous partirons tôt.

Pour cette dernière partie, le Tux est favorisé avec pour ceux qui l’osent, le noeud papillon.

Les enfants au milieu de la verdure
Une séance photo inofficielle
Alice
Encore une séance officielle. Cette fois, j‘ai devancé les photographes
Enzo en speaker appelant les convives à un fur et à mesure
Photo par Giovanna

Vu le nombre de photographes et de sessions photos et vidéos, je plains les mariés qui devront visionner des milliers de clichés et des heures de vidéos.

Chouette idée de mettre un miroir à l’entrée du jardin.

La seconde partie concerne le repas comme on les voit dans les films américains. Plan de table, salle romantique à souhait, invités sur leur trente et un.

Le plan de table

Les cousins se sont retrouvés avec Paolo et Avleen. Nous étions avec Enzo, Giovanna et la belle-famille.

La salle juste avant l’arrivée des invités.
A droite, l’oncle d‘Avleen et sa femme.
Avec les invités

Le repas était d’inspiration indienne, type Sikh, la seule viande étant le poulet. Le reste végétarien et parfois épicé. Sur la carte, il y avait au moins 10 différents types de mets. On a remarqué que les serveurs n’étaient pas familiers avec cette nourriture car ils n’arrivaient pas toujours à nous dire ce qu‘ils servaient. Ce qui a agacé la mère d‘Avleen qui a trouvé le service mauvais.

Durant le repas quelques discours ont été prononcés par les pères et deux amis de Paolo ainsi que l‘amie d‘Avleen.

Enzo et Giovanna, brillants comme d‘habitude.

Après le repas, les mariés ont découpé le gâteau. Ils se sont rendus pour cela dans le jardin. Et surprise de Paolo pour Avleen, un feu d’article comme cadeau de mariage.

Le démarrage du feu d’artifice, surprenant tout le monde, ou presque.

Dernière partie, le dance floor. Les jeunes et presque jeunes en ont profité. Les moi jeunes aussi surtout sur les tubes des années 80.

D’abord les mariés
Puis les invités

C’est ainsi que se sont terminées les festivités de mariage. Trois belles journées pleines d’émotion et d’amour.

Sur le chemin du retour la fatigue se fait sentir. Alice, elle, a repris l’avion en direction de Paris.

Day 3 – part 1, the Wedding Ceremony

Ce vendredi matin à lieu la cérémonie religieuse de mariage selon la tradition Sikh. Elle composée de trois parties, le Barat & Milni, le Anand Karaj ainsi que le Langar.

La première partie célèbre de façon festive l’arrivée du marié au lieu de culte. Tous les invités étant dans le cortège, aucune photo n’est disponible en cet instant. Puis ont lieu un échange de cadeaux entre les familles. Du moins de la famille de la mariée à la famille du marié. Elias en tant que témoin civil et Catia en tant que 1ère tante ont en reçu un.

Catia ne pouvant plus retenir son émotion.
Un petit selfie avant que je me décide à porter un turban

La deuxième partie concernait la cérémonie religieuse en elle même. Lorsque l’on parle d’un temple, il faut le voir comme lieu consacré. Le bâtiment en lui même étant un hangar de zone industrielle aménagé. Vous le verrez sur les photos.

L’émotion était moindre chez les européens, personne ne comprenant vraiment le déroulé de la cérémonie et les paroles prononcées.

Un gros plan des mariés lors de l’arrivée de l’épouse
Il y a malheureusement presque toujours un photographe dans le champ. Lors du 4ème tour, les époux sont mariés
Cette photo montrant un premier plan deux cousins de la mariée. Vous remarquerez qu’ils sont vêtus à l’européenne.
Contrairement à la parenté du marié.

Petite note cocasse, Catia se trouvait du côté des hommes, l’oncle du marié lui ayant dit au début qu’elle pouvait s’asseoir où elle voulait. Malgré quelques essais ultérieurs de la faire changer de côté, elle n’en a jamais démordu .

À la fin de la cérémonie, le partage d’une friandise molle, chaude et à base de noisettes aux convives

C’était très huileux et donc dangereux pour les habits car cette pâte était déposée directement dans la paume de la main.

La troisième partie consistait au partage d’un repas indien dans la pure tradition Sikh. Les convives assis au sol.

Catia qui finit de manger.
Les mariés se préparant pour des photos. En arrière plan, le père et la mère de la mariée ainsi qu’un oncle.

Day 2 – part 2, the Mehendi and the Sangeet

Ces deux parties d’un même évènement consistaient d’abord à faire connaissance avec les autres invités de manière informelle et spontanée puis d’assister à des productions de professionnels et de proches des mariés.

L’événement s’est déroulé sur la pelouse de la villa Corsini. Pour le première fois étaient invités également les ami(e)s des mariés. En tout, une septantaine de personnes étaient présentes. Venant de différents continents.

Nous avions été invités par Enzo et Giovanna pour les accompagner sur une danse de Happy, la chanson de William Pharrell, afin qu’ils ne retrouvent pas seuls sur le podium.

Les tables sur la pelouse
Avec les invités lors de l’arrivée des mariés
Les mariés et leurs mères avant la séance photo
La famille posant pour le photographe et pris en photo par un autre photographe
Une petite séance de henné
Les Di Stefano Thürler à l’œuvre.
Le final avec les invités

Il y a bien sur bien plus de photos. J’ai volontairement réduit le nombre pour garder les proportions.

Pour finir, le concept de la soirée, boissons et pizza et glaces à gogo livrées par une équipe mobile ayant réaménagé de petits véhicules utilitaires.

Day 2 – part 1, the Haldi – Wedding Ritual

Mercredi matin, petite cérémonie pour la famille lors de laquelle les femmes étalent une pâte à base de curcuma sur le visage, les bras ou les jambes des mariés.

La particularité est que tous les participants doivent porter du jaune.

Un petit selfie
Un Enzo très élégant
Avec Catia
Après la cérémonie
Les mariés entourés des cousines et cousins et bien sûr des photographes

Après la cérémonie nous avons profité d’être encore sur le domaine pour une dégustation viticole.

Les cuves
Une vue partielle de l’ancien château

Day 1, the civil Wedding.

Mercredi, le mariage civil à Fiesole près de Florence.

Pour cet évènement,seules les membres des familles proches ont étés invités. Cela veut dire cousins, cousines, tantes et oncles. Nous sommes 23 personnes. La journée ensoleillée et chaude, il fera environ 24 degrés en après midi, complète ce tableau idyllique.

Il nous a fallu d’abord aller chercher Alice à l’aéroport. Comme d’habitude dans le chaos routier dont l’Italie a le secret. Pleins de carrefours où les voitures doivent se croiser pour changer de direction. Panneaux mal placés, etc, etc,

La cérémonie à la municipalité s’est déroulée en italien et est traduite en anglais par une traductrice assermentée. Apparemment, cela arrive assez fréquemment pour en faire un métier.

Les mariés de dos et surtout penché Elias qui signe en tant que témoin.
La famille après la cérémonie. En arrière plan à gauche et à droite les deux mères
Les trois garçons avant la cérémonie

Le repas gastronomique en terrasse dans un restaurant proche excellent avec une belle vue sur Florence et la toscane.

Sœur et frère
Un Remake de Disney
La table Thürler
Les amuses bouche
Une tomate cuite à basse température avec aubergine et mayonnaise « végétarienne » !?

Le soir, de retour à l’hôtel les deux vieux sont allés dans la piscine. L’eau était fraîche mais pas assez pour nous décourager.

Day 0

Blog concernant le mariage de Paolo et Avleen. Comme cela n’est pas notre mariage, je garde une certaine distance sur les titres, contenus et photos.

Mardi, nous avons voyagé en train pour arriver à Florence en début d’après midi. Cela a permis à Elias et Timo d’acheter les dernières chemises et cravates nécessaires au mariage.

Grâce à cela, Elias avait renoncé à se déplacer exprès à Aoste le samedi précédent pour se tendre dans une boutique Dan John.

Ensuite location de la voiture pour nous rendre dans un hôtel toscan composé d’anciennes bâtisses formant un joli complexe au milieu de la nature. Le pan initial était le Radisson Blue juste à la sortie de la ville. Nous devions être les premiers hôtes, je parle ici de la famille proche de Paolo et Avleen mais….l’hôtel a annoncé vendredi dernier à Enzo qu’ils n’avaient pas reçu l’autorisation d’exploitation en raison de manquement administratifs.

D’où le branle bas de combat durant le weekend pour trouver un alternative. Heureusement, cela a fonctionné, le Radisson prenant en charge, la différence des coûts. La nouvelle location sur deux sites proches est très bien.

Vue sur la piscine depuis le restaurant.
La place devant notre bâtiment.
Lors du repas du soir. Il manque encore Alice qui arrive demain.

Dernière journée à Laveno

Cette journée a commencé avec le départ d’Alice en direction de la maison. Elle doit retirer les clés de son appartement à Paris demain dans la journée. Malheureusement son 1er train avait du retard et elle a perdu sa correspondance à Cadenazzo. Mais une fois en Suisse, le reste du trajet c’est bien passé.

Le début de matinée était également frais (pour l’endroit) et pluvieux. Catia a été chez la pédicure puis chez le coiffeur ce qui a permis aux deux garçons de dormir un peu plus longtemps.

Ensuite trajet en bus pour aller deux villages plus loin visiter l’ermitage de Sainte Catherine del sasso (du caillou). Le chauffeur nous a gentiment indiqué à quel arrêt il faisait descendre. Sinon nous n’aurions eu peu de chance de le repérer nous-même.

On descend à l’ermitage par un chemin en escalier.

Vue sur l’église
Vue en direction des deux bâtiments du couvent.
À droite Sainte Catherine selon Timo.
Une fresque de la danse de la mort qui vient tous nous chercher quelque que soit le statut social.

Les indications fournies proviennent des guides audio que les trois autres avaient pris pour la visite. J’y ai renoncé car on oublie toujours les 99% des informations fournies.

Je me suis demandé si ils parlaient des cailloux que les habitants avaient reçus sur la tête ce qui n’est pas le cas. Par contre le site Wikipédia relate un miracle survenu qui aurait vu cinq rochers se détacher et être retenus dans la paroi sans détruire les bâtiments.

En fin de journée dernier tour en ville pour divers achats.

L’hôtel « de charme » est bâti sur le site d’une ancienne fabrique de céramiques dont la paroi rouge est un vestige.

Cet endroit a eu plus de chance que l’autre fabrique de céramique que j’ai prise en photo en sortant de la gare.

Le ferry passant au soleil couchant.

À présent retour en Suisse pour nous aussi. Nous avons eu plus de chance qu’Alice. Malgré le retard de notre train, notre correspondance a attendu quelques minutes.

Une ballade à Milan

Le temps annoncé à Laveno n’étant pas très optimiste (c’est-à-dire risques de pluie), nous avons décidé de faire un tour à Milan. Depuis la gare du lac, c’est direct en 1h30.

Notre appartement depuis le train. Au dernier étage.

Nous sommes arrivés à Milano Cadorna qui se trouve près du château des Sforza. En entrant dans la cour extérieure, un air de déjà vu s’est emparé de moi. Nous étions déjà venus mais je n’arrive pas encore à déterminer en quelle année. Les photos à la maison m’aideront sûrement.

Nous sommes cette fois montés sur une portion de remparts

La porte menant au parc du Simplon.
La tour du Filarète avec en arrière plan à droite le Dôme.

Le Filarète était un sculpteur architecte qui a donné son nom à la tour.

Nous sommes passés par la galerie Vittorio Emanuele II puis sur la place du Dôme pour aller dans les magasins d’habits, comme à chaque fois que nous passons dans une grande ville.

Les garçons ont trouvé un complet qu’ils pourront porter au mariage de Paolo en octobre et pour Timo à sa remise de diplôme en juin prochain.

La galerie en panoramique. Amusant.
Mal cadré mais l’objectif était le mouvement des mains.

Par chance pas de pluie à Milan même si parfois des nuages sombres sont passés au dessus de la ville. Et rien à Laveno à l’arrivée. Par contre les habitants de Varese (sur le parcours) ont dû sortir les parapluies car grosse pluie d’orage.

Un arc en ciel après la pluie depuis la fenêtre du train.
Et une autre belle au bois dormant sur le trajet du retour.

C’était le dernier jour de vacances pour Alice. Demain retour en solo à la maison et samedi départ pour Paris pour le stage.

Une balade en montagne

Avant d’y aller, nous avons visité l’exposition Andy Warhol que la commune de Laveno avait organisée dans ses locaux sur deux sites (office du tourisme, administration communale). L’exposition était certe intéressante mais petite et statique.

Puis direction les « gondoles » ouvertes qui amènent au sommet du « sasso del Ferro » avec une vue imprenable sur le lac et… les îles borromées.

La particularité des cabines est qu’elles sont ouvertes pour maximum deux personnes debout. Il y a des cabines avec toit et vitres pour les peureux. Mais en ce beau jour ensoleillé, tous les visiteurs voulaient absolument la sensation de contact direct avec l’extérieur.

La photo originale
Gros plan sur les cabines ouvertes avec Elias juste en dessous.

Le sommet n’est qu’à 1100 mètres. La différence de hauteur avec Laveno qui se trouve à 200 mètres donne l’impression d’une montagne.

Vue depuis la station d’arrivée. pour une fois, les îles se détachent nettement sur le lac.

Après un petit tour au sommet et un repas en bord de terrasse avec vue sur le lac, les vieux sont redescendus à pied pendant que les jeunes reprenaient les gondoles en sens inverse.

Pour une fois, chapeau pour le superbe sentier mis à disposition.
La vue depuis quelques villas privilégiées
Catia dans un dernier effort. Si la propension à parler était égale à la vitesse de marche, nous aurions battu un record de vitesse.

Bon Catia pense qu’elle sentira bien ses cuisses demain.

En fin de journée, pédicure pour Alice puis repas avec des « oreilles d’éléphant » qui même en petite portion sont bien nourrissantes. Ce sont des tranches de veau panées avec différentes garnitures comme par exemple buratta, mortadelle, pistaches par dessus. Et bien sûr des frites.

Le lac majeur en liberté

Encore un tour sur le lac majeur ce jour. Mais en canot à moteur, cette fois-ci. Jusqu’à tard lundi soir, nous n’étions pas sûrs que cela serait possible. Le bateau loué étant en réparation. Mais à 22 h le sms salvateur qui confirmait la location du lendemain matin.

Nous voilà donc partis avec quelques humeurs moroses, les garçons ayant été contraints par Alice à renoncer qui à la douche qui au petit déjeuner pour être plus ou moins à l’heure au point de rendez-vous.

Au départ d’un tour de 4 heures sur le lac majeur.

Nous avons suivis les conseils du loueur et sommes d’abord passés le long de l’Ermitage de Santa Caterina del Sasso.

Construit sur un surplomb le long d’une falaise est accessible aussi par des escaliers ou bateau de ligne.

Puis le long des îles borromées (encore une fois) avec l’avantage de passer de l’autre côté et de prendre tout son temps pour admirer.

L’isola Bella côté jardins.
L’isola dei Pescatori en vision 360 degrés. Le bateau bougeant, on voit quelques raccords.

Nous avons pu amarrer le bateau à une bouée et profiter d’une séance de plongeons dans un superbe décor.

Timo en saut avant.
Une autre vision 360 degrés de pleine activité aquatique.

Une vue filmée.

Le temps passé dans l’eau nous a fait quelque peu oublier que le soleil tapait quand même. Mais heureusement, seules quelques rougeurs sans gravité se sont faits ressentir après la douche.

En fin de journée petite excursion à pied dans un parc d’un ancien bourg historique (à comprendre petit château médiéval) qui aurait du être mieux entretenu et surtout mis en valeur comme décrit si lyriquement dans la brochure. Au moins, ce tour m’a permis de prendre cette vue particulière de coucher de soleil.

Les iles borromées

Nous avons visité les îles borromées et n’avons jamais été aussi heureux que les prévisions météorologiques soient aussi fiables. Fortes pluies annoncées jusqu’à 7 heures du matin puis sporadiques jusqu’à 11 heures et grand soleil pour le reste de la journée. Cela se voit sur les photos.

La vue pluvieuse depuis le ferry reliant Laveno à Verbania.

1ère île, isola Grande, et court arrêt car il faut payer pour la visiter. C’était une surprise. Et à choisir, nous préférons payer pour voir l’isola Bella. Nous aurions pu nous renseigner avant, mais ce n’était pas marqué non plus. Heureusement, il y a un court chemin libre de 200 mètres menant à un restaurant et nous avons profité d’un abri dans l’attente du prochain bateau qui heureusement passait 45’ plus tard.

Photo à la Di Stefano.
Timo sous son parapluie.

Prochain arrêt l’isola Superiore (ou dei Pescatori) qui par chance est composée d’un seul et compact ancien village dédié aujourd’hui au tourisme. 100 mètres de large et donc une seule et unique rue centrale pour 350 mètres de long. L’objectif principal, à part d’en faire le tour était d’y manger. Objectif atteint.

Filets joliment mis en évidence pour les amateurs de photo.
Petites rues latérales.
Finalement, repas en bord de plage. Assez facile à trouver vu la configuration de l’île. Vous remarquerez le changement météo.

Finalement visite de l’isola Bella (ou Madre) avec son palace et ses jardins ayant appartenu à la famille Borromée. Style connu comme à Naples. Napoléon y ayant dormi une nuit. Il était aussi à Naples.

Une vue sur l’île des pêcheurs depuis une fenêtre du palace.
Face avant des jardins en terrasse.
Face arrière.
L’escalier principal du palace.

J’en ai profité pour acheter un slip de bain en prévision de la prochaine activité. C’est comme ça quand on oublie.

J’ai presque oublié de vous parler de la belle au bois dormant (c’est mieux que petite vieille) que cette promenade au grand air a fatiguée.

Ces enfants qui se moquent de leur mère.
Tellement fatiguée que l’on a le temps de se mettre en position pour des selfies.

La visite de Patrizia

Ce dimanche, Patrizia une des nombreuses cousines de Sicile qui habite depuis toujours à Côme, est venue nous rendre visite à Laveno avec son mari. Un petit tour en ville, un repas ensemble dans un restaurant sympathique et nous voilà à la recherche d’une cascade sur l’impulsion de Catia.

Une petite montée à la Suisse sur une route étroite au flanc de la montagne combiné à la chaleur du sud des Alpes ont vite fait de nous mouiller le t-shirt. Sur le chemin, d’autres touristes rencontrés, indiquent à Catia que le sentier est à deviner dans la végétation luxuriante et qu’il faut enjamber des troncs d’arbres pour arriver à une petite cascade.

Patrizia et son mari ne sont pas suisses et surtout pas fous. Nous avons donc renoncé en constatant de visu l’exactitude des informations et sommes retournés gentiment en ville pour discuter sur un banc bien à l’ombre en front de lac.

Cela ne fera qu’une photo de la journée.

À noter qu’ils ont un fils et deux filles.

Allez, je vous en donne une deuxième. Un détail de la décoration de l’appartement.

Laveno-Mombello

La petite ville italienne de 9’000 habitants sur la rive gauche du lac majeur dans laquelle nous allons rester pendant une semaine en famille. Elle se trouve à trente kilomètres de la frontière suisse sur l‘axe du RER transfrontalier Bellinzona – Gallarate. Particularité, elle a deux gares sur deux lignes distinctes. La deuxième part de „Lago“ en direction de Milan.

La vue en sortant de la gare „principale“ n’inspirait pas la confiance. Une usine désaffectée et à l‘abandon comme seul point de vue.

Heureusement le front de lac donne une image plus agréable.

Le centre ville est compact mais agréable et animé.

Notre appartement ne paie pas de mine depuis l’extérieur. C’est normal en Italie, l’intérieur est en revanche est bien meublé et spacieux. La publicité disait „vue sur le lac“. J‘avais de la peine à le croire, vu l’emplacement sur la carte mais on voit effectivement le lac. Je vous laisse juge.

C’est au fond dans l‘axe des voies ferrées.

Ce qu‘on voit bien, c‘est le tout nouveau rond-point. Et il est vraiment tout nouveau, vu le nombre de voitures qui en font le tour n’ayant pas capté tout de suite la mise en sens unique de la rue en face.

Au goût d‘Alice pas assez de soleil, bien qu‘il fasse près de 30 degrés.

De Bologne à Porsel.

Juste avant de partir une petite réflexion sur le fait que dans les 3 appartements loués, nous avons trouvé chaque fois des plaques de cuisson à induction. Si les casseroles ne sont pas adaptées, il suffit d’avoir une pièce ronde métallique adaptée que l’on place entre la plaque et la casserole. En tout cas c’est très efficace.

La vue lors de l’attente sur le quai de Bologne m’a rappelé qu’il y a longtemps, lorsque j’étais venu trouver Catia lors de ses cours d’italien, j’avais dû changer ici pour prendre un train pour Cesena sur la ligne de Rimini. A l’époque il y a avait moins de trains et j’avais dû attendre 70 minutes mon train retardé.

À Milan comme le train avait juste assez d’avance (5’), nous avons pu courir prendre une non-correspondance sur le train d’une heure avant pour Lugano. Pour rappel, la ligne Milan – Domodossola est interrompue jusqu’à fin août pour des travaux. Nous avons donc eu l’occasion de revoir le Tessin ainsi que la ligne de faîte du Gotthard.

Vue sur Melide et le Monte San Salvatore depuis le train.
Ayant sauté le petit-déjeuner, nous nous sommes rattrapés dans le Giruno de Lugano à Lucerne.
D’où nous avons vu l’église d’Emile, de Wassen pardon.

Sur le trajet en direction de Lucerne, nous avons vu encore de beaux coins suisses. Le lac des quatre cantons, le Fronalpstock, le Pilatus.

Après une petite frayeur à Berne en raison d’un problème caténaire, nous voilà en présence du Moléson. C’est-à-dire la maison!

Ceci conclut les vacances d’été 2024.

Bologne.

Seule journée complète sur place en mode cool. On voit que l’on arrive gentiment à saturation des visites de monuments sous un grand soleil. Raison pour laquelle, nous avons pour une fois utilisé le fameux tour en bus pour se rendre compte de ce qui pouvait intéresser.

Grâce à quelques nuages passant en matinée, le tour fut agréable.
En selfie.
Vue sur la ville depuis le bus et surtout du point de vue de l’église San Michele in bosco.
Juste pour démontrer la présence de nuages.

Après le tour d’environ une heure, nous avons pris le temps de voir quelques quelques endroits de plus près. Notamment la chapelle Gilardi près de laquelle on trouve les fameux tombeaux de professeurs reconnus. C’est une particularité à Bologne en raison de son grand et présent universitaire depuis 1’088.

Sur la route de Timo.

Grâce aux explications dans le bus, j’ai compris que la tour penchée penchait depuis sa construction. En effet, par rivalité deux familles ont tenté de construire la plus haute tour. La construction de celle de gauche a été arrêté car elle commençait à pencher.

La deuxième information est que Bologne compte 38 kilomètres de portiques (terme utilisé), je parlerais d’arcades. C’est une partie à cause d’une obligation légale et en partie parce que les commerçants voulaient un endroit à l’abri pour exposer leur marchandise. La loi obligeait une hauteur minimale d’un cheval monté par un homme à haut de forme car les nobles utilisaient ces arcades plutôt que les rues boueuses pour se déplacer.

Une vue en long.
Une des plus anciennes en bois que nous n’avions pas remarqué en passant dessous le jour d’avant.

La dernière explication étant que Bologne était une ville d’eau reliée à l’adriatique. Malheureusement la majorité des canaux a été recouverte dans les dernières décennies. Il reste malgré tout quelques endroits visibles.

Vue depuis une petite fenêtre dans un mur. Cela fait le buzz et crée une file d’attente.
Vue en sens inverse sur la fenêtre.

Elias et Timo sont montés sur la tour de l’horloge. J’aurais bien aimé le faire aussi mais je n’étais pas équipé correctement.

Lorsqu’on choisit le confort des pieds, il n’est pas toujours possible de se déplacer partout.
Photo prise par Timo sur la place.
Une photo prise par Elias sur l’horloge.

Une autre particularité, la coupole de la tour d’Arengo qui renvoi le son d’un angle à l’autre.

Elias échangeant avec Catia.

Pour terminer, un objet aujourd’hui presque anachronique dans une ville.

Eh oui, il existe encore des cabines téléphoniques.